Mouvement de terrain / retraits gonflement des argiles
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SOMMAIRE
Qu’est-ce que le retrait-gonflement des argiles ?
Ce risque se manifeste dans les sols argileux et est lié aux variations de la teneur en eau du terrain.
Lors des périodes de sécheresse, le manque d’eau entraîne un tassement irrégulier du sol en surface, on parle alors de « retrait ». À l’inverse, un nouvel apport d’eau dans ces terrains produit un phénomène de « gonflement ».
Le retrait-gonflement des argiles, sans danger pour l’homme, peut provoquer divers désordres sur le bâti : fissuration, décollement ou désencastrement d’éléments…
Illustration du risque d’effondrement de cavités souterraines © MEDD-DPRR
Quelles peuvent être les conséquences ?
Les fortes variations de teneur en eau dans le sol créent des mouvements de terrain (tassement différentiel) sous les constructions.
Ce tassement différentiel peut perturber l’équilibre des ouvrages et créer des désordres de plus ou moins grande ampleur sur les fondations comme en surface (fissures, tassements, etc.), pouvant dans les cas les plus graves rendre la maison inhabitable.
Ce phénomène est accéléré quand les épisodes se reproduisent de façon rapprochée.
Que faire en cas de risque lié au retrait-gonflement des argiles ?
Les constructions en terrain argileux sont possibles mais doivent être adaptées à ce phénomène.
Les désordres liés au retrait-gonflement des argiles peuvent être évités grâce à une bonne conception de la maison. C’est l’objet de la nouvelle réglementation mise en place par la loi ELAN, qui impose de mettre en œuvre des prescriptions constructives adaptées dans les zones les plus exposées.
Depuis 2020, la réglementation en vigueur pour la construction de maisons individuelles situées dans une zone d’exposition moyenne ou forte au retrait-gonflement des argiles prévoit qu’en cas de :
• vente d’un terrain non bâti constructible situé en zone argileuse d’exposition moyenne ou forte, une étude géotechnique préalable doit être fournie par le vendeur afin que l’acquéreur soit informé de la nature du terrain ;
• projet de construction ou d’extension d’un bien situé en zone argileuse d’exposition moyenne ou forte, le constructeur de l’ouvrage (architecte, entreprise du bâtiment, constructeur de maison individuelle…) est tenu, soit de suivre les recommandations d’une étude géotechnique de conception (étude ayant pour objectif de fixer les prescriptions constructives adaptées à la nature du sol et au projet de construction) fournie par le maître d’ouvrage, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.